
Vert pianiste,
~
Le siège est vermoulu, cramoisi, en velours.
Elle, elle reste sage, figée, pâlotte
Même si sa menotte sortait de sa culotte,
la belle s’ingénierait à paraître innocente
~
& quand, longtemps coincée sur l’assise molle,
Elle sent monter un point, une douleur vive,
Elle n’ose plus bouger, de peur d’être prise
La larme triste à l’œil et la mine grimace.
~
Elle regarde passer la pendule….
lente.
Le piano qui clapote,
Quand les cordes se tendent .
~
« Vivement que les marteaux enfin se cassent,
Que ne vibre plus en pics dans toute ma carcasse
Tout ce tintouin d’enfer d’harmonie pâle.
Que se taisent les notes, que je parte, que je rentre
Rêver d’un bain chaud au creux d’un nu délasse. »
~
Mirliton

Une gallo romaine