
Les corps sont là pour briser les lignes du cadre;
l’espace trop rigide du tableau.
Une fenêtre s’organise en figure déliée, courbe.
La courbe appelle le corps & le corps la danse.
L’habit étant souvent l’oubli du corps
ou l’aveu d’une mise en scène.
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La perspective des traits peut devenir une simple mise en volume.
Le vertige des courbes invente alors des personnages.
Ils doivent nous convaincre de leur existence
Simplement par leur présence
Se tourner vers nous, nous observer
Quelquefois nous séduire.
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J’y en Mirliton

Jean-Yves Beaujean
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….Et la ligne se trace depuis le sang, la glace,
déversant sur le soir toutes les couleurs de l’ombre.
On y voit à travers la beauté nébuleuse –
c’est la danse des corps qui dessine l’histoire.
Et la nuit qui redonne novembre.
Les pieds pansés d’argile, sept fois,
au grand tournant du jour.
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Caroline D.
Et la ligne se trace depuis le sang, la glace,
déversant sur le soir toutes les couleurs de l’ombre.
On y voit à travers la beauté nébuleuse –
c’est la danse des corps qui dessine l’histoire.
Et la nuit qui redonne novembre.
Les pieds pansés d’argile, sept fois,
au grand tournant du jour.