Fleur de peau >•< Aime la lyre
La poésie n’épouse les contours de rien
Elle épouse entièrement la pente ombrée du ravin
Le goulet de la nuit qui s’incurve sur ses reins
Et si elle crie c’est du froid que laisse l’absence de tes mains
Parties rejoindre le premier envol d’oiseaux illimités
Au langage incertain et peuplé d’exils
La poésie est une émeute à huis clos L’ivraie indocile
Et écarlate d’un formidable chagrin
Qui meurt dans un lit de sel érigé en cimetière de mots
Où la chair éclate de la fleur rendue à la fleur
Barbara Auzou.
A reblogué ceci sur Lire dit-elleet a ajouté:
Merci à Desert Occidental d’avoir illustré ce poème de 2018…
Je vous remercie vivement…
Vos illustrations me plaisent…
Barbara.
🌬💨🔥
La rencontre de deux éléments? Le feu et l’air?