Alors qu’au dehors, on soigne, On souligne un décor de façade; L’intérieur des cours dessine Les solutions géométriques, En volumes, D’ une perspective siennoise.
Blanc de plage, Le bleu regard qui coupe à l’horizon, Rien pour troubler le temps, un sablier dans le roulis, une respiration de vagues, L’ombre attachée au crâne, Vol au vent du ruban, quand Lentement, éblouie, tu somnoles, Exotique horizontale.
‘Des jours où tout va de travers: L’arbre est coutumier du fait depuis des années, Toujours penché, perclus, assoiffé de lumière Laissant sa mousse pousser au nord, en couverture Quémandant, tendu,un reste de vagues rayons Le parasol en berne maquillé en vert gris.
C’était l’automne, déjà! Là bas,à l’horizon? Fraicheur emmitouflée où l’air est à la menthe, Un froid, à lire,la nuit, à la lumière du frigo grand ouvert.
À l’aveuglette, je cherche dans le dédale des rues, Passager clandestin de ma propre dérive Quittant l’obligation d’une destination, La croisée des chemins qui me sont inconnus, Abordant lentement le centre d’un nouveau monde Où même les visages deviennent paysages.
Alors qu’une salamandre, habituée au climat, S’approche d’un foyer, se suffit d’une flamme. La mandragore se plaint d’être poussée dehors, Là, sur un terrain où jamais rien n’arrive & s’exclame,s’étirant comme un nouveau né, cambrée comme une flèche, pointant ses balconnets: » je regarde alentour, un monde sans pareil, Où tout semble n’être que l’éclat du reflet & Pourtant, aussi loin que mon regard se pose, Je ne vois que dédain, que manœuvres, que fraudes Sous réserve d’habiter de nobles causes. »