Dans la crinière, les doigts plantés dans l’arête S’entortillaient, s’accrochaient au poney. Les cuisses écartelées à la chaleur du ventre, Lentement entouré des vapeurs du manège, On tourne balloté en équilibre inquiet, Jusqu’à ce que la piste ne soit plus que musique.
La voltige n’a qu’un lien avec le parapet, Elle déroule l’arabesque, s’accroche là haut au zinc & libre de tanguer, de passer aux fenêtres, L’acrobate plâtrier pose le badigeon Ou nous pousse sa chanson .
Il est difficile,au premier abord,de voir les sculptures Mumuyé comme des représentations masculines ou féminines. Seule la confrontation de deux statuettes d’un même sculpteur permet de penser cette différence. Nous voyons alors se marquer à chaque taille, chaque détail,la volonté de rendre compte du genre.
Au bout du banc de pierre, La nature s’illusionne, En plongeant dans l’allée, Tout au fond du décor. Elle, Sous une pluie de lumière, La tête pommée, sous le turban, L’enrubannée Nous fixe l’œil brillant, Les jambes croisées, La robe charlestonnée & Fait mine d’attendre le déclic, De l’oiseau mécanique.