Le fossé gorgé des dernières pluies,
Immobile en miroir, dés que le ciel se lève,
Redonne à son reflet comme un air de printemps.
L’illusion parfaite,
D’une Bretagne,en Nabi, japonaise,
Tire du fond des eaux,
La magie de Clochette.
Mirliton
L’allait tout raconter,l’animal,
Toute l’histoire du vaudou,
L’avait vu les offices,
La poudre qui rend aveugle
& qui ouvre les yeux.
Hagard qu’il était le canard,
Volait dans tous les coins,
Voulait pas qu’on l’attrape.
& qu’on lui cloue le bec,
& qu’on oublie la clé.
C’était le fin du fin,
& c’était pas bénin!
Quelquefois, quand tombe la lumière du soir,
s’enferment les trottoirs qui n’ont plus de différences.
&,la dérive songeuse, elle parcourt sans but le quartier,
Attendant que la ville, enfin,s’allume.
Mirliton
Sometimes, when it falls, the evening light
Isolates itself amongst pavements now indistinguishable,
And, its drift wavering, wanders the quarter without aim,
Waiting until the city, at last, lights up.
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