Jacques Lagniet Proverbes
Courtois
À l’horizon des marins
Le temps à priser
L’émir Liton
À s’échapper, l’arôme de tabac,
Entête &, un gout de miel,
Vient réveiller l’envie de deux doigts à priser.
Les signes d’un mystère,sans égal,
Même en Egypte lointaine,
Rendent à l’épice sa saveur exotique.
& puis le réconfort du bois,
Souvent rencontré au fond de la poche,
Lentement usé, manipulé,
Devient le jouet d’une douce manie,
Qui rythme un temps à se laisser penser.
Au passage
Couvre chef
Suzanne au bain
Madame Disdéri. 65, rue de Siam à Brest
Disdéri’s wife was born Geneviève Elisabeth Francart; the couple were married in 1843. It is normally believed that in 1852 Disdéri moved to Paris, leaving his wife to run the photographic business he had founded in Brest alone, presumably with the assistance of several employees or other family members, and that she continued to run her own atelier in Brest until the late 1860’s. At the same time, she was a silent partner in her husband’s Paris business. In 1872 she moved to the capital, setting up her own studio at 146, rue du Bac. It is possible that she was assisted there by her son, Jules, who had also become a photographer. According to listings in the trade directory Almanach-Bottin, Mme. Disdéri maintained this studio until her death in 1878, which took place in a public hospital in Paris.
Ombre dénudée
Toilette Dame
Pétales
L’ouverture
Une photorésistance était impressionnée par la luminosité.
La tension, à ses bornes, va alors varier,
&L’oeil de l’appareil est ainsi aux aguets.
Associant ce capteur au cadre mobile d’un galvanomètre,
Celui-ci dévie délicatement avec l’intensité.
Ampère nous l’avait déjà annoncé.
Nous substituerons à l’aiguille d’origine,un outil de forme singulière,
Qui, masquant plus ou moins l’optique,
Dosera, pour la pellicule, la lumière.
Moralité:La lumière commande alors l’ouverture.
Couteau de jet (Gabon)
À la dérobée
Pantomimes 1850-1880
Le chien fantôme
Pégase
Rude
La vengeance du jardinier
………..L’arbre, en s’élevant à la verticale,
recherche en permanence l’équilibre
et conduit, avec le nombre de ses branches,
le poids de ses feuilles et leur distribution,
à la même analyse sur le vide
que celle du funambule avec ses bras tendus.
Voulant respecter son ryhtme de croissance, l’arbre,
après avoir tenté d’éviter, en se déplaçant dans l’espace,
les obstacles que lui oppose l’activité de son milieu,
les absorbe pour ne pas réduire le temps
de son expansion et sa stabilité……………
Respirer l’ombre
G. Penone