Y’a Flot, les pieds dans l’eau,
& le héron des fables
Qui se mirent .
Y’a Briel, qui parcourt la ville,
Conquérante d’espace.
& les lumières, le soir,
les reflets des péniches font escale.
La Seine
La scène doit être interprétée comme la représentation d’un noyé dont le corps est à la morgue. Ce corps noyé est celui du photographe lui-même, Hippolyte Bayard.
» Le cadavre du Monsieur que vous voyez ci-derrière est celui de M. Bayard, inventeur du procédé dont vous venez de voir, ou dont vous allez voir les merveilleux résultats. À ma connaissance, il y a à peu près trois ans que cet ingénieux et infatigable chercheur s’occupait de perfectionner son invention.
L’Académie, le Roi et tous ceux qui ont vu ses dessins que lui trouvait imparfaits, les ont admirés comme vous les admirez en ce moment. Cela lui a fait beaucoup d’honneur et ne lui a pas valu un liard. Le gouvernement, qui avait beaucoup trop donné à M. Daguerre, a dit ne pouvoir rien faire pour M. Bayard et le malheureux s’est noyé. Oh ! Instabilité des choses humaines ! Les artistes, les savants, les journaux se sont occupés de lui pendant longtemps et aujourd’hui qu’il y a plusieurs jours qu’il est exposé à la morgue, personne ne l’a encore reconnu, ni réclamé. Messieurs et Dames, passons à d’autres, de crainte que votre odorat ne soit affecté, car la tête du Monsieur et ses mains commencent à pourrir, comme vous pouvez le remarquer. »
Port de tête
Keaka
Le cadre
Prendre les devants
Le plumassier
Viens donc, ma poule,
Que j’t’attife & te plume
Ou que j’plante
L’étendard de duvet
Qui souligne et orne
En calice tes formes,
Jusqu’au sommet lointain
D’un mont très popotin .
Toi,tu te retournes
Pour mieux savourer
Le froufrou léger
Le tutu malin.
Ah! Que ton œil brille,
Jolie & parée
Pour tous les vertiges,
& tu sens monter
Suivant la cadence,
Ton désir d’oser.
L’émir Liton
A Bernard
Bozo
L’animation 1889
1889, les pas ferrés des chevaux répondent aux aboiements du chien
L’opéra, jamais loin, attend son heure.
Degas ou ses complices arriveront plus tard en calèches,
Ou même à pied, déambulant le long des boulevards, depuis la Trinité.
L’animation a la fièvre joyeuse,
L’air moderne est chargé de charbon & crottin.
Les cyclistes vont se risquer entre les bêtes.
Zapoï
Ouvrir le froid,
Chahuter l’immobile air sec
Qui n’arrive pas à le transpercer.
Il doit rejoindre,
S’y retrouver, là bas!
Jusqu’à l’idée de renverser ses pas,
Se désorienter
& reprendre le feu de l’alcool, chavirer.
http://www.dailymotion.com/embed/video/xcmxor
collines de mandjouriues par qwerty001